From: Ambassade d'Israel [info@paris.mfa.gov.il]
Sent: Friday, August 04, 2006 8:22 AM
To: esilber@sympatico.ca
Subject: Newsletter de l'ambassade d'Israel No 186 (3 août 2006) - 2em version

La newsletter de l’Ambassade d’Israël en France

     Newsletter n° 186 du 3 août 2006 (2ème version corrigée)

 

 

Newsletter également téléchargeable depuis le site de l'Ambassade d'Israël en France.


 

 

 

Sur le site de l'Ambassade d’Israël en France (http://paris.mfa.gov.il), visionnez des vidéos, des cartes, consultez le catalogue de publications et commandez en ligne, accédez à Rachel, une présentation ludique et animée d’Israël pour les enfants, consultez les anciennes Newsletters, les documents de référence et l'actualité.

 

. Sommaire

 

Actualités

·         Conflit Israël - Hezbollah : derniers événements

·   3 août : 10 Israéliens tués

·   2 août 2006 : 230 roquettes tombent en Israël, 1 mort

·   1er août

·   31 juillet 2006 : les tactiques scandaleuses du Hezbollah

·   30 juillet : Drame au village de Cana   

·         Les familles des soldats israéliens enlevés reçues au Sénat

·         Pas de paix avec le Hezbollah

·         Témoignage d’un chiite du sud-Liban

 

Tourisme

·         « SVP Israël »

Livres

·          « Je ne lui ai pas dit que j'écrivais ce livre »

  • « La promesse d'Hanna »

Cette semaine dans l'histoire d'Israël...

 

 

. Actualités

 

Origine du conflit

 

L’Ambassade d’Israël en France, au vu des récapitulatifs faits dans les médias sur l’origine du conflit Israël-Hezbollah, et au vu de certains courriers reçus, tient à faire la mise au point suivante :

 

Le conflit n’a pas seulement commencé par l’enlèvement de deux soldats. Le 12 juillet 2006 au matin, des terroristes du Hezbollah ont pénétré 200 mètres en territoire israélien, près du village israélien de Zar'it, sans aucune provocation israélienne et en totale violation de territoire (*). Ils ont attaqué deux jeeps blindées qui patrouillaient le long de la frontière, tuant trois soldats et en blessant plusieurs autres, dont un grièvement. Les agresseurs ont ensuite enlevé deux réservistes de Tsahal.

Simultanément - nous insistons, en même temps que cette attaque et avant toute réaction israélienne - le Hezbollah a massivement bombardé des localités israéliennes le long de la frontière à l'aide d'obus de mortiers et de roquettes Katioucha. 6 civils israéliens de Galilée ont été blessés, dont un grièvement.

 

De plus, le bombardement délibéré de la population civile israélienne ce jour-là n’est que l’arbre qui cache la forêt : cela fait 6 ans, depuis le retrait israélien, que le Hezbollah se réarme massivement et a positionné 12.000 missiles vers Israël. Entre mai 2000 et le 12 juillet 2006, le Hezbollah a plusieurs fois tiré des roquettes sur Israël (faisant des morts et des blessés, y compris civils), plusieurs fois pénétré en Israël pour tuer et kidnapper.

 

La réponse israélienne, qui vise non seulement à ramener ses 2 soldats kidnappés, a donc également pour but légitime et ultime d’éliminer définitivement la menace que constitue le Hezbollah, organisation terroriste fondamentaliste qui a pour devise « tuer ou mourir ».

 

(*) Depuis le retrait total israélien du sud-Liban en mai 2000, l’ONU a officiellement validé la ligne bleue, frontière entre Israël et le Liban. Le contentieux sur les fermes de Shebaa a lieu avec la Syrie, non avec le Liban. Par conséquent, il n’y a aucun conflit territorial entre Israël et le Liban.

Voir le rapport de l’ONU sur l’application de la résolution 425

 

Haut de page

 

 

Conflit Israël - Hezbollah : derniers événements

 

Depuis le début de la guerre, plus de 2150 roquettes sont tombées sur le nord d’Israël, faisant 66 victimes israéliennes (27 civils et 39 soldats).

La moitié des habitants de cette région, soit 800.000 personnes, l’ont fuie pour le centre et le sud du pays. Dans les villes qui ont été très gravement touchées, ce chiffre atteindrait 60 ou 70 pour cent, par exemple à Nahariya et à Kiryat Shmona. A Safed, l’on estime à 11.000 (sur 34.000 habitants) le nombre d’habitants qui sont restés sur place.

 

3 août : 10 Israéliens tués

7 Israéliens ont été tués jeudi 3 août, dans l’après-midi, suite à une salve de roquettes tirées par le Hezbollah sur la Galilée occidentale. A Saint-Jean d’Acre, 4 personnes ont été tuées, dont un père et sa fille, par une roquette explosant près du véhicule dans lequel ils circulaient. 3 autres personnes ont été tuées par une roquette frappant directement leur maison à Tarshiha, près de la ville de Maalot. 7 personnes ont été blessées, dont 4 à St. Jean d’Acre et 3 autres à Hourfeish.

 

Par ailleurs, 3 soldats de Tsahal ont été tués le 3 août au matin et deux autres ont été grièvement blessés par un missile anti-tank tiré par le Hezbollah sur leur tank. L’incident a eu lieu au village de Rajamin, au sud-Liban. Le Hezbollah utilise des missiles anti-tank avancés de type Cornet et Fagot, ayant une double tête explosive (Tandem), capable de pénétrer la protection du tank.

 

2 août 2006 : 230 roquettes tombent en Israël, 1 mort

230 roquettes tirées par le Hezbollah (chiffre record) sont tombées sur le territoire israélien, faisant une victime, 14 blessés et des dommages matériels importants.

La victime est David Lelchook, 52 ans, du kibboutz Saar, au nord de Nahariya. Il était marié et père de deux enfants. Il faisait partie des rares kibboutzniks qui avaient choisi de rester, plus de 70 0es habitants ayant fui le kibboutz.

50 autres israéliens ont été blessés et de nombreux immeubles ont été endommagés à Nahariya, Tibériade, Saint-Jean d’Acre (Akko), Safed, Rosh Pina, Afula. A Kiryat Shmona, une usine a été touchée et a pris feu. Le sergent Adi Cohen, 18 ans, est mort lors de combats dans le village d’Aita a-Shaab, au sud-Liban.

 

Une roquette iranienne de type Khaïbar 1 est tombée dans le nord de la Samarie, à 70km de la frontière israélo-libanaise, près de Jénine, en territoire palestinien, sans faire ni victimes ni dommages. 

 

Lors d’une incursion d’une unité d’élite de Tsahal près de la ville de Baalbek, dans la nuit du 1er au 2 août, 5 membres du Hezbollah ont été capturés et 10 autres tués. Tous étaient armés et en tenue de combat. Cette incursion, à laquelle ont pris part 200 soldats de Tsahal, s’est déroulée simultanément en deux endroits : à Dar Al-Hikmé qui sert de centre logistique pour les Pasdarans iraniens (les Gardes de la révolution) ; au quartier de Chiekh Habib, où les 5 combattants armés du Hezbollah ont été capturés. Sur les deux sites, Tsahal a découvert de grandes quantités d’armes.  

Tsahal a déjà mené une quinzaine d’opérations semblables dans différents endroits situés à 120-130 km de la frontière. Ces opérations apportent un bénéfice important du point de vue du renseignement.

 

1er août

Un officier et 2 soldats de Tsahal ont été tués, et 25 soldats ont été légèrement blessés lors d’une incursion de Tsahal qui visait les infrastructures du Hezbollah au village d’Aita a-Shaab, près de la frontière israélo-libanaise. A partir de ce village, le Hezbollah a tiré de nombreuses roquettes sur Israël qui ont touché des civils israéliens. Les victimes sont le lieutenant Ilan Gabay, 22 ans, le sergent Mikhael Levin, 21 ans, et le sergent Yehonathan Einhorn, 22 ans.

 

31 juillet 2006 : les tactiques scandaleuses du Hezbollah

Vidéo : tirs de roquettes du Hezbollah depuis des habitations à Cana 

 

La tactique scandaleuse du Hezbollah, selon "The Guardian"  

« Nous élevons nos combattants. Nous les prenons quand ils sont de jeunes enfants et nous les élevons afin qu’ils deviennent des combattants du Hezbollah. »

 

Dan Gillerman, ambassadeur d’Israël à l’ONU, devant le Conseil de Sécurité (30 juillet) : « Ces personnes, y compris les femmes et les enfants, qui ont été tuées dans ce tragique accident, peuvent avoir été tuées par les tirs israéliens, mais ils sont victimes du Hezbollah. Ils sont victimes du terrorisme.  S’il n’y avait pas de Hezbollah, ceci ne se serait jamais produit. »

    

30 juillet : Drame au village de Cana   

Communiqué de l’Ambassade d’Israël en France 

Le 30 juillet 2006, l’armée de l’air israélienne a attaqué des lanceurs de missiles dans le village de Cana et ses environs. C’est de ce village et de ses alentours qu’ont été tirés des centaines de missiles sur la ville israélienne de Nahariya et sur d’autres communes de la Galilée occidentale. A Nahariya, le 28 juillet, l’hôpital de la ville a été très sérieusement touché par ces roquettes, la vie de dizaines de malades a pu être sauvée grâce à leur évacuation vers des installations sous-terraines quelques jours auparavant. Des dizaines d’immeubles à Nahariya sont en partie détruits Lire la suite 

 

Tract envoyé aux habitants de Cana

  

Lire toute la chronologie des événements sur le site de l’ambassade

 

Haut de page

 

 

Les familles des soldats israéliens enlevés reçues au Sénat

Sénat, communiqué du 26 juillet 2006

 

Une délégation des familles des trois soldats israéliens détenus prisonniers par le Hamas et le Hezbollah, qui effectue un déplacement à Paris du 26 au 28 juillet, a été reçue au Sénat, au nom de son Président M. Christian Poncelet, par M. Jean-Pierre Plancade, vice-président du groupe sénatorial d'amitié France-Israël.

Les familles de Gilad Shalit, caporal franco-israélien détenu dans la bande de Gaza depuis le 25 juin, de Eldad Regev et Ehud Goldwasser, kidnappés le 12 juillet près de la frontière avec le Liban, sont venues demander l'aide de la France pour obtenir la libération de leurs enfants et recueillir des informations sur leur état.

Alors que les parents et frères des soldats ont dit placer beaucoup d'espoirs dans notre pays, M. Jean-Pierre Plancade les a assurés du soutien du Sénat dans leur démarche.

  

Erratum : dans la dernière Newsletter où nous évoquions cet événement, nous avons oublié de mentionner que les familles israéliennes sont venues à l’initiative de l’association SIONA, qui fait un travail remarquable, notamment depuis l’agression du Hezbollah, venant en aide aux populations du nord d’Israël en grande détresse.

 

Haut de page

 

 

Extraits de la déclaration à la Knesset du ministre de la Défense Amir Peretz

31 juillet 2006

 

(...) Le monde doit savoir que nous n’avons pas choisi l’option militaire. (...) C’est une guerre qui nous a été imposée après que nous avons tout fait pour l’empêcher. Le gouvernement du Liban a abandonné la population du sud-Liban au Hezbollah, qui s’en sert de bouclier pour ses opérations militaires. Notre opération actuelle contre le Hezbollah a montré son véritable visage au grand jour....Lire la suite

 

Haut de page

 

 

Discours du Premier ministre Ehud Olmert

Jérusalem, 31 juillet 2006

 

Voici quelques extraits du discours prononcé par Ehud Olmert devant des maires et des représentants des conseils municipaux et régionaux de la région nord.

« Citoyens d’Israël,

Mes amis, chefs des Conseils régionaux,

Les sirènes des alertes que vous entendez jour et nuit au nord résonnent à travers tout le pays et se répandent, progressivement, dans le monde. Beaucoup s’identifient avec notre combat et soutiennent notre revendication la plus simple et la plus naturelle : être une nation libre sur notre terre !

D’ici, j’aimerais envoyer un message à chacun : nous sommes déterminés à gagner cette bataille. Nous payons un lourd tribut, un prix douloureux, sans fin, en vies humaines, (...), des destructions massives de propriétés publiques et privées, mais nous n’avons aucune volonté de renoncer à notre droit à une vie simple, une vie sans terrorisme, sans tourmentes constantes, sans menaces, sans fanatisme et sans haine »....Lire la suite

 

Version intégrale en anglais : cliquer ici

 

Tous les communiqués, discours, informations sur le site de l’ambassade d’Israël en France : http://paris.mfa.gov.il

 

Haut de page

 

 

Pas de paix avec le Hezbollah

The Times, 1er août

Extrait :

« Il n’y aura jamais de paix dans la région aussi longtemps que le Hezbollah, soutenu par ses régimes sponsors, l’Iran et la Syrie, sera autorisé à menacer militairement Israël. Un cessez-le-feu qui permettrait au Hezbollah de clamer sa victoire sur le terrain renforcerait énormément ses combattants, de même que ceux du Hamas, enlevant l’autorité du gouvernement libanais et de Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité Palestinienne, tout en causant du tort aux régimes pro-occidentaux tels que l’Arabie Saoudite, la Jordanie et l’Egypte. Vaincre le Hezbollah, au contraire, renforcerait les leaders arabes qui sont en faveur d’une solution israélo-palestinienne de deux Etats, et freinerait l’influence régionale de Téhéran et de Damas. (...)

Le Hezbollah n’est pas un mouvement d’émancipation. Il représente un courant virulent de l’islam extrémiste, caractérisé par la misogynie, l’homophobie, l’intolérance absolue à la différence, même au sein de sa propre religion (...). Que le Hezbollah ait eu l’intention de déclencher une réponse si féroce de la part d’Israël n’est pas sûr. Mais ce qui est clair, par contre, c’est qu’il a planifié cette guerre depuis un certain temps, étant donné son arsenal et ses fortifications. »

 

Original anglais : « A question of values »

 

Haut de page

 

 

Sauver le Liban...du Hezbollah

The Lebanese Canadian Coordinating Council (LCCC), Toronto, 31 juillet

 

Le LCCC, association indépendante canadienne de Libanais, qui fédère diverses associations libano-canadiennes (*), a envoyé un communiqué signé de son président, Elias Bejjani.

 

« (...) Nous déclarons notre totale solidarité avec notre peuple qui est sujet, alors même que nous écrivons, à un danger imminent à ce moment de l’histoire du Liban. Notre patrie a été transformée par des organisations terroristes et fondamentalistes en une arène de guerre, accomplissement des plans et des desseins de leurs sponsors à Téhéran et à Damas.

 

(...) Malgré toute la douleur, l’angoisse, la tristesse et la colère que cela a causé au peuple libanais, le dernier désastre de Cana ne doit pas cacher, de quelle que façon que ce soit, la véritable maladie qui a conduit à cet événement. Le drame de Cana, de même que beaucoup d’autres similaires, est le symptôme de cette maladie dévastatrice qui a piégé le Liban comme une proie et une victime depuis 28 ans. Cette maladie cancéreuse est enracinée dans le fait que le Hezbollah, ainsi que de nombreuses milices palestiniennes armées et radicales, ont émergé durant l’occupation syrienne (1976-1990), créant plus de 16 mini Etats hors-la-loi au sein du Liban, où le gouvernement légitime ne peut exercer sa souveraineté.

Ils ont violé non seulement la souveraineté nationale, son indépendance, ses relations extérieures, ses ressources, ses institutions et sa constitution, mais aussi la liberté du peuple libanais, sa sécurité, ses droits et son processus de prise de décisions.


Le Hezbollah, qui a poussé à l’événement de Cana ainsi qu’à cette guerre dévastatrice, est une annexe militaire de l’Iran au Liban. Son affiliation avec les mollahs d’Iran est organique : idéologique, financière, logistique, décisionnaire. Depuis sa création en 1982, ce groupe fondamentaliste a servi et sert toujours les intérêts irano-syriens et leurs funestes plans expansionnistes.

 

Nous demandons au Conseil de Sécurité des Nations Unies (...) d’ajouter ces deux clauses [à leur prochaine résolution] :

1- Une qui force le gouvernement libanais à faciliter le retour sain et sauf chez eux de tous les citoyens libanais déplacés durant ce conflit, ainsi que le retour (...) des milliers de citoyens du sud-Liban qui ont trouvé refuge en Israël en mai 2000, craignant pour leur vie à cause des représailles du Hezbollah suite au retrait des troupes israéliennes. (...)

2- La seconde clause doit traiter du statut des centaines de Libanais qui ont été brutalement et illégalement emprisonnés en Syrie depuis des dizaines d’années, sans justification juridique ou procès légal. (...)

 

 

Titre anglais : « Qana massacre should be an incentive for a comprehensive international military intervention to save Lebanon from the devastating status quo of fanaticism and illegal armed militias »

 

(*) Canadian Lebanese Human Rights Federation,  (CLHRF),  Canadian Lebanese Free Patriotic Movement (FPM-Canada), Phoenician Club of Mississauga (PCOM),Canadian Phoenician Community Services Club (CPCSC),Canadian Lebanese Christian Heritage Club (CLCHC),World Lebanese Cultural Union (WLCU)-Canadian Chapter)

 

Haut de page 

 

 

Témoignage d’un chiite du sud-Liban

Tagesspiegel, 30 juillet

 

Le 30 juillet dernier, le quotidien berlinois Tagesspiegel a publié un courrier venant du Dr. Mounir Herzallah, un chiite du sud-Liban. Le Dr. Herzallah raconte comment les terroristes du Hezbollah sont venus dans sa ville, ont creusé un dépôt de munitions et ont construit une école et une résidence par-dessus. Il écrit : « En riant, le sheikh local m’expliquait que les Juifs étaient perdants quoi qu’il arrive : soit les roquettes leur sont tirées dessus, soit ils attaquent le dépôt de munition et ils sont condamnés par l’opinion publique internationale à cause des morts civils. » Le Hezbollah, ajoute-t-il, utilise la population civile comme « bouclier humain, et quand ils sont morts, comme propagande ».

 

Original allemand 

 

Haut de page

 

 

Cana II : Le Hezbollah va-t-il apprendre ?

 

The Lebanese Canadian Coordinating Council (LCCC), Toronto, 30 juillet

Article paru sur le site du LCCC, association indépendante canadienne de Libanais, qui fédère diverses associations libano-canadiennes., et signé du Dr. Joseph Hitti.

 

« Le Hezbollah a choisi d'entraîner le Liban dans une guerre pour laquelle le Hezbollah ne s’est pas préparé, sinon avec ses 12 000 roquettes et  missiles, ainsi que ses opérations de guérilla militaire qui sont montées et lancées depuis la population civile- femmes, enfants et handicapés. (...) Le Hezbollah devrait savoir qu’en faisant la guerre depuis les villages, depuis les immeubles et les maisons, et parmi les citoyens qui n’ont nulle part où aller, ils appellent la mort sur cette même population qu’ils clament « défendre » contre l’assaut israélien.

 

Les réfugiés libanais arrivent des villages du sud et racontent les récits des meurtres commis par le Hezbollah sur les villageois libanais qui décident de fuir, et ils racontent comment leur peuple sert littéralement de bouclier humain :

« Le Hezbollah est arrivé à Ain Ebel pour lancer ses roquettes », relate Fayad Hanna Amar. « Ils les lancent depuis nos maisons ». « S'il vous plait », a-t-il ajouté, « écrivez ça dans votre journal ». M. Amar dit que les combattants du Hezbollah, en groupe de deux ou trois, sont venus à Ain Ebel, à moins de 2 km de Bint Jbeil, où la plupart des combats ont eu lieu. Ils s’en sont servi de base pour tirer les roquettes, dit-il, et les Israéliens ont répliqué. Une femme, qui ne veut pas donner son nom car elle a un travail au sein du gouvernement et a peur des punitions, raconte que les combattants du Hezbollah ont tué un homme qui tentait de quitter Bint Jbeil. « C’est ce qui se passe, mais personne ne veut le dire » par peur du Hezbollah, rajoute-t-elle (New York Times, 27 juillet 2006).

 

Haut de page

 

 

Nous ne capitulerons pas

Maariv, 31 juillet

 

« Le peuple juif est maintenant capable de faire face à ceux qui cherchent sa destruction - ces gens ne pourront plus se cacher derrière des femmes et des enfants - ils ne pourront plus fuir leurs responsabilités. »

 

 

Article du journaliste Ben Caspit, qui écrit dans un style journalistique courant en Israël, comme s’il était le Premier ministre :

 

« Mesdames, Messieurs, Dirigeants du monde,

Moi, le Premier ministre d’Israël, je vous parle de Jérusalem, pendant que passent les terribles images de Kfar Cana. Tout cœur humain, d’où qu’il soit, doit être écœuré et horrifié de voir de telles images. Il n’existe aucun mot de réconfort qui puisse apaiser l’énormité de cette tragédie. Pourtant, je vous regarde droit dans les yeux et vous dis que l’Etat d’Israël continuera sa campagne militaire au Liban.

(...) Nous n’hésiterons pas, nous ne nous excuserons pas et nous ne reculerons pas. S’ils continuent de lancer des missiles sur Israël de Kfar Cana, nous continuerons à bombarder Kfar Cana. Aujourd’hui, demain et après demain. Ici, là-bas et partout. Les enfants de Kfar Cana pourraient actuellement dormir tranquilles dans leur maison, en paix, si les agents du diable n’avaient pas pris leur terre et transformé la vie de ces enfants en enfer.

Mesdames et Messieurs, il est temps que vous compreniez ! L’Etat juif ne sera plus piétiné. Nous n’autoriserons plus personne à exploiter les centres urbains afin de bombarder nos citoyens. Plus personne ne pourra se cacher derrière des femmes et des enfants pour pouvoir tuer nos femmes et nos enfants. Cette anarchie est terminée. Vous pouvez nous condamner, vous pouvez nous boycotter, vous pouvez ne plus nous rendre visite, et si nécessaire, nous cesserons de vous rendre visite...Lire tout l’article

 

Haut de page

 

 

 

. Tourisme

 

"TLV magazines"- Revue pour les Telaviviens et les touristes francophones

 

Tel-Aviv connaît depuis quelques années, un enrichissement d'activités dans tous les domaines, une économie en pleine croissance.

A travers des publi-reportages adaptés, TLV rend hommage à ces créatifs, qui font de Tel-Aviv une ville unique. TLV Saveur, Tendance, Ambiance, c'est avant tout un état d'esprit, une façon et un art de vivre.

Il est possible de consulter pour toute activité, ce magazine répond à nos désirs et à nos attentes.

Ce nouveau livre, original et plein de surprises, est une référence telavivienne.

TLV a été conçu et réalisé pour les Telaviviens francophones ou touristes flâneurs afin de leur faciliter la découverte de la ville en répertoriant ses différentes enseignes, ses diverses activités classées par rubriques, ses adresses incontournables ainsi que les coups de cœurs que Tel-Aviv nous offre.

 

Magazine disponible dans les agences de voyages spécialisées Israël.

 

Voir le magazine

 

Haut de page

 

 

 

"SVP Israël"-Le guide magazine du tourisme et des affaires

 

Réalisé par Gilles Sitruk, un nouveau guide précieux plein d'humour (des conseils, des adresses; des restaurants...), sur le tourisme en Israël vient de paraître.

Des adresses et conseils tout à fait utiles. L'auteur connaît Israël mieux que quiconque.

 

Magazine disponible dans les agences de voyages spécialisées Israël ou sur abonnement au  01 46 42 50 64.

 

Voir le magazine 

 

Haut de page

 

 

 

 

. Livres

 

« Je ne lui ai pas dit que j'écrivais ce livre » de Nadine Vasseur

Ed. Liana Levi, 2006

 

Ceux qui sont nés après la guerre de parents rescapés des camps ont, en France, fort peu parlé. Sans doute, jusque-là, il était trop tôt. Sans doute fallait-il aussi qu'une parole publique - telle qu'elle s'est exprimée notamment lors des récentes commémorations de la libération du camp d'Auschwitz - reconnaisse à cet événement une dimension collective, pour qu'à leur tour les enfants de déportés se sentent autorisés à parler. Le livre se restreindra volontairement à une quinzaine de témoignages, recueillis au cours d'entretiens approfondis, et auprès de témoins les plus divers possibles tant par leur âge que par leur milieu social, leur origine. Certains, nés immédiatement après-guerre, n'ont connu dans l'enfance que le non-dit et n'ont eu de cesse plus tard que de crever la « bulle de silence ». D'autres, nés dans les années 60, ont su plus tôt, et ont été hantés par des images terribles. Tous disent l'interdit qui pèse inconsciemment sur leur propre souffrance inévitablement comparée à celle des parents. Qu'ils soient cinéaste, orthophoniste, journaliste ou secrétaire, il a fallu « faire avec ».

Ouvrage publié avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

 

Haut de page

 

 

« La promesse d'Hanna » de Mirjam Pressler - Livre jeunesse

Ed. Milan, Coll. Macadam, 2006

 

 Septembre 1943, en Pologne, une jeune femme moderne, le docteur Hann Mai, refuse de prendre au sérieux les menaces qui pèsent sur les Juifs. Son mari en Terre d'Israël, la laissant avec leurs filles Minna et Malka. Une rafle les oblige à fuir en Hongrie où, mêlées à un groupe, elles espèrent gagner Budapest avec l'aide de passeurs. Mais Malka tombe malade, et Hanna est contrainte de la confier à des inconnus qui ne pourront tenir leur promesse de s'occuper d'elle. Ramenée en Pologne, la fillette affamée erre d'un ghetto à l'autre, tandis qu'Hanna s'accable de reproches. Se retrouveront-elles?

Ce roman inspiré à Mirjam Pressler, par une histoire vraie, à l'intensité d'un thriller.

(Source : L'Arche n°579/580 - Juillet/août 2006)

 

Haut de page

 

 

 

. Cette semaine dans l'histoire d'Israël...

·         6 août 1952 : Ouverture de la première Zimriah (Festival de chœurs) à Jérusalem avec des dizaines de participants venant d'Israël et de l'étranger.

  • 2 août 1966 : Le Président Shazar est en visite à la Maison Blanche à Washington suite à l'invitation du Président Johnson. 

·         16 août 1983 : Le ministre de la Défense Moshe Arens organise des séries de pourparlers à Beyrouth avec des responsables gouvernementaux libanais.

Haut de page

 

Lettre d'information éditée par l'Ambassade d'Israël en France
Dina Sorek, Ministre-conseiller à l'information près l'Ambassade d'Israël à Paris

 







Pour resilier votre abonnement, cliquez
ici
powered by minimaLIST ©Inovanet

--
No virus found in this incoming message.
Checked by AVG Free Edition.
Version: 7.1.394 / Virus Database: 268.10.5/407 - Release Date: 8/3/2006